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Voici un petit truc qui va en scotcher plus d'un:
Qu'une bouteille de champagne, cidre ou mousseux pointe le bout de son nez, et vous la décapitez d'un coup de couteau - à défaut de sabre...
La manoeuvre n'est pas compliquée et très impressionnante, mais attention, si vous ne voulez pas passer pour le blaireau-de-service, il est conseillé de se faire un peu la main avant sur du cidre bon marché en suivant scrupuleusement les recommandations suivantes:
Tout d'abord, vous débarasserez la bouteille du papier alu et du collier qui recouvrent le bouchon. Attention, ne jetez pas le collier car vous pourrez poursuivre votre show en proposant avec ce dernier une illusion d'optique étonnante. A ce stade, vous aurez déjà pris soin d'éloigner les curieux du champ de tir: un bouchon dans la gueule, ça fait mal. Lorsqu'il est cerclé de verre, ça fait... très mal !
Il vous faut ensuite vous munir d'un couteau, mais ne prenez pas cela à la légère car la réussite du sabrage dépend en grande partie du choix du couteau: celui-ci devra disposer d'une lame la plus lourde et épaisse possible. Les couteaux à pain sont à éviter car leur lame est légère et fine, le pire choix étant le petit couteau de table ou le canif. L'idéal, c'est de pouvoir disposer d'un gros couteau de boucher. Le tranchant de la lame importe peu puisqu'on va utiliser le bord épais de la lame, comme on le voit sur la vidéo ou la première photo ci-dessus. D'ailleurs, à défaut de couteau, le manche d'une grosse louche pourra bien faire l'affaire...
On saisit enfin la bouteille d'une main et on fait glisser le bord épais de la lame sur le corps de la bouteille de l'autre jusqu'à heurter la collerette. Le geste doit être souple et déterminé. En outre, il ne faut surtout pas freiner sur la collerette. Alors, si le couteau à été bien choisi et si le mouvement est bien fait, un seul coup suffit à faire décoller le bouchon toujours cerclé de verre. Si cela ne marche pas du premier coup, persévérez, en 4 à 5 coups, c'est généralement réglé.
Bien évidemment, à la suite du bouchon, le précieux liquide jaillit. Prudemment, vous aurez donc disposé autour de vous quelques verres à remplir en urgence. Jugez vous même avec la vidéo ci-dessous -téléchargeable ici...
Les explications de Buzzy:
Désolé, mais sur ce coup là, Buzzy est un peu largué. Fort heureusement, suite à un pot champêtre, un physicien à l'école des mines d'Alès a eu la gentillesse de me fournir par mail une explication que je reproduis ci-dessous:
" Pour le sabrage, je pense que le choc concentre les efforts sur la collerette ou sont concentrées les contraintes residuelles dues à la mise en forme de la bouteille. Le materiau est donc en tension et la moindre sollicitation "style Dirac" suffit pour liberer les contraintes et faire se sectionner proprement la bouteille.
C'est comme quand on taille le verre, on fait un trait grossier puis on tapote dessus, puis on casse d'un coup sec, je pense que c'est le même phénomene, le trait d'amorce génere des contraintes résiduelles et affaiblit le matériau, et le tapotis les propage un peu."
Qu'une bouteille de champagne, cidre ou mousseux pointe le bout de son nez, et vous la décapitez d'un coup de couteau - à défaut de sabre...
La manoeuvre n'est pas compliquée et très impressionnante, mais attention, si vous ne voulez pas passer pour le blaireau-de-service, il est conseillé de se faire un peu la main avant sur du cidre bon marché en suivant scrupuleusement les recommandations suivantes:
Tout d'abord, vous débarasserez la bouteille du papier alu et du collier qui recouvrent le bouchon. Attention, ne jetez pas le collier car vous pourrez poursuivre votre show en proposant avec ce dernier une illusion d'optique étonnante. A ce stade, vous aurez déjà pris soin d'éloigner les curieux du champ de tir: un bouchon dans la gueule, ça fait mal. Lorsqu'il est cerclé de verre, ça fait... très mal !
Il vous faut ensuite vous munir d'un couteau, mais ne prenez pas cela à la légère car la réussite du sabrage dépend en grande partie du choix du couteau: celui-ci devra disposer d'une lame la plus lourde et épaisse possible. Les couteaux à pain sont à éviter car leur lame est légère et fine, le pire choix étant le petit couteau de table ou le canif. L'idéal, c'est de pouvoir disposer d'un gros couteau de boucher. Le tranchant de la lame importe peu puisqu'on va utiliser le bord épais de la lame, comme on le voit sur la vidéo ou la première photo ci-dessus. D'ailleurs, à défaut de couteau, le manche d'une grosse louche pourra bien faire l'affaire...
On saisit enfin la bouteille d'une main et on fait glisser le bord épais de la lame sur le corps de la bouteille de l'autre jusqu'à heurter la collerette. Le geste doit être souple et déterminé. En outre, il ne faut surtout pas freiner sur la collerette. Alors, si le couteau à été bien choisi et si le mouvement est bien fait, un seul coup suffit à faire décoller le bouchon toujours cerclé de verre. Si cela ne marche pas du premier coup, persévérez, en 4 à 5 coups, c'est généralement réglé.
Bien évidemment, à la suite du bouchon, le précieux liquide jaillit. Prudemment, vous aurez donc disposé autour de vous quelques verres à remplir en urgence. Jugez vous même avec la vidéo ci-dessous -téléchargeable ici...
Les explications de Buzzy:
Désolé, mais sur ce coup là, Buzzy est un peu largué. Fort heureusement, suite à un pot champêtre, un physicien à l'école des mines d'Alès a eu la gentillesse de me fournir par mail une explication que je reproduis ci-dessous:
" Pour le sabrage, je pense que le choc concentre les efforts sur la collerette ou sont concentrées les contraintes residuelles dues à la mise en forme de la bouteille. Le materiau est donc en tension et la moindre sollicitation "style Dirac" suffit pour liberer les contraintes et faire se sectionner proprement la bouteille.
C'est comme quand on taille le verre, on fait un trait grossier puis on tapote dessus, puis on casse d'un coup sec, je pense que c'est le même phénomene, le trait d'amorce génere des contraintes résiduelles et affaiblit le matériau, et le tapotis les propage un peu."